LEO - WE ARE YOUNG

leocadia esperanza cruz
AVATAR @ Naya Rivera CREDITS @ Tumblr

☼ COLOR ON THE WALLS
~ AGE : Vingt-cinq ans. ~ PROFESSION : Assistante sociale, ses revenus lui permette d'avoir un train de vie moyen. ~ VILLE + DATE DE NAISSANCE : Persinton, 21/03/1987. ~ ORIGINES : Elle est américaine, mais ses parents vivaient en Espagne avant de venir s'installer ici. ~ GROUPE : Perfect places.

Est le genre de jeune femme qui pense qu'elle ne peut s'en sortir que par elle-même, compter sur les autres n'est pas dans sa nature – Leocadia vient d'une famille extrêmement nombreuse, ce qui a été handicapant pendant une longue période de son adolescence – Son rêve était de devenir une grande chanteuse populaire, mais elle ne chante vraiment pas bien et cela ne l'empêche pas de faire des concerts sous sa douche – A toujours eut le sentiment d'être inférieure aux autres, de ne pas valoir le coup ce qui fait que beaucoup de ses relations amoureuses ont vite pris fin – Est une très bonne baby-sitter, tout du moins elle le pense puisque ses frères et sœurs savent toujours venir vers elle pour qu'elle garde leurs enfants - Est allergique à la tomate – Adorerait se rendre un jour en Espagne afin de voir le pays de ses aïeux – Trouve toujours des cadeaux inutiles et surtout très encombrant – N'est pas une fanatique de la mode et cela même si elle aime être bien habiller – A l'origine elle ne devait pas s'appeler Leocadia, mais Graziella – Fait du sport dès qu'elle le peut, elle était même pom-pom girl lors de ses études au lycée – Malgré les apparences et son physique, elle n'a perdu sa virginité qu'à dix-neuf ans, pratiquement vingt – Est beaucoup plus proche de son père que de sa mère – Ne raterait aucun épisode de Grey's Anatomy, c'est sa série – Elle est aussi une infatigable des Simpson – A un chat qui se prénomme Bubble – Sa plus grande peur est de finir sa vie toute seule – Devenir assistante sociale est une vocation pour elle, aider les autres est dans sa nature depuis son plus jeune âge – Léocadia est une excellente cuisinière et adore faire à manger pour ses amis ou encore sa famille – Le seul garçon qui a réellement compté pour elle est son premier vrai petit ami, celui avec qui elle a décidé de passer le cap, mais quand il a pris la décision de s'engager dans l'armée elle n'a pas pu s'empêcher de rompre – A eut son permis de conduire au bout de la quatrième fois, le stress ne l'ayant jamais vraiment aidé – Collectionne depuis son plus jeune âge les peluches de Winnie, Porcinet et Bourriquet – Pourrait manger du pop-corn à longueur de journée – Ne se trouve pas courageuse – Est une mauvaise joueuse – A été victime d'un terrible accident à l'âge de vingt-et-un ans.

PSEUDO/PRENOM ☼ Babeth. OÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ☼ Sur Bazzart. AUTRES/CASSDEDI? ☼ Pour le moment, rien à dire, chef.

☼ ON ALMOST ANY SUNDAY MORNING

Réunion de famille, que ferait-elle pour pouvoir se casser une jambe avant même d'arriver sous le porche de la maison de ses parents. Tous les dimanches, elle ne pouvait pas y échapper. À chaque fois son frère Joaquin faisait en sorte de lui coller son dernier-né dans les bras afin que sa femme puisse tenter de souffler tout en surveillant leurs trois aînés. Les terreurs, c'était le surnom qu'elle leur avait donné depuis un moment maintenant. Pendant ce temps Trinidad essayait de la convaincre que les études qu'elle suivait n'aller la mener à rien, que seule la médecine pourrait lui procurer une situation stable et rassurante. De son côté, elle ne répliquait pas et attendait qu'elle est fini son discours afin que Zacarias vienne prendre le relais. C'était le seul de la famille à ne pas lui chercher de noise, à la laisser vivre sa vie comme elle l'entendait et elle ne pouvait que le remercier pour cela. Il fallait dire qu'il faisait un peu tâche dans la fratrie depuis qu'il avait fait son coming-out, mais cela lui importait peu, il était comme il était. Leocadia avait même été l'une des seules à le soutenir au début, alors qu'elle n'avait que quatorze ans, autant dire aucune notion de ce qu'était réellement la vie. Venait ensuite la magnifique Guadalupe, la perle de sa mère et sa plus grande réussite. La seule chose qu'elle avait envie de faire en la voyant était tout simplement de lui échapper, mais c'était tout bonnement impossible. Cette fille avait beau être sa sœur, elle avait parfois l'impression qu'il y avait dû y avoir un échange à la maternité. Grandiloquente, égocentrique, soi-disant merveille, elle paraissait être la fille idéale aux yeux de beaucoup et surtout à ceux de leur chère maman qui ne voyait que par elle. Heureusement, les jumeaux étaient toujours là pour la remettre à sa place, un véritable moment de détente pour beaucoup, Rafael et Gaspar étaient les deux farceurs de la famille et ne se gênait pas pour le faire savoir. Pour finir venait la petite dernière de huit ans, la jolie Nuria. Tout le monde savait que c'était un accident, sa mère ayant déjà atteint les quarante-deux ans quand elle était tombée enceinte, mais cet enfant était la préférée de tous. C'était toujours haut en couleur chez les Cruz, mais c'est ce qui rendait les choses encore plus intéressantes. Alors que tout le monde était installé dans le salon pour boire un verre avant de se mettre à table, soit du jus d'orange pour pratiquement tout le monde sauf les hommes, il y eut un peu de mouvement. Leo avait vite remarqué qu'il y avait un complot entre sa mère et Guadalupe, mais elle n'avait rien dit comme toujours pour savoir ce qui allait bien pouvoir se passer. Elle n'eut pas longtemps à attendre. « Papa, maman... J'ai une grande nouvelle à vous apprendre. » Grand sourire et posture de fille de bonne famille, sa sœur faisait vraiment un peu tâche dans le décor, mais elle se retint de le dire en voyant les yeux briller de bonheur de sa génitrice. Son père de son côté continuait à siroter tranquillement son verre tout en attendant ce qui allait bien pouvoir ce dire, il était certain comme à chaque fois qu'il n'en ressortirait pas indemne. « Graham m'a demandé en mariage et j'ai accepté, nous sommes fiancés. » Elle se mit à sautiller comme une adolescente et planta sa main devant elle afin de montrer la jolie bague qui ornait son doigt, comportement qui donna envie de vomir à Léocadia. La seule bonne chose qui ressortait de cette nouvelle était que sa sœur allait enfin quitter la maison pour aller vivre ailleurs, elle aurait enfin sa propre chambre. Chacun y allait de son commentaire et en voyant le regard menaçant de sa mère sur elle, la jeune femme se redressa de son fauteuil afin de s'approcher pour féliciter la jeune fiancée. Mais cela ne sembla pas suffisant à sa mère qui lui fit une remarque. « Tu pourrais au moins être heureuse pour elle. » Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux avant de répliquer. « Ça ne se voit pas . Je suis au summum du bonheur. » Ce repas dominical risquait d'être le plus long de son existence.

« Je n'arrive pas à y croire, tu as osez-me faire ça . Tu es pourtant ma sœur, non ? » Leocadia n'arrivait toujours pas à croire ce qui venait de se passer et elle n'avait qu'une envie c'était de rentrer chez elle. Guadalupe avait un sourire sur les lèvres, provocant, comme toujours et semblant fier de ce qu'elle venait de faire. Depuis qu'elle était devenu Madame Graham Harris, elle pensait être mieux que tout le monde parce que la famille de son cher époux avait une condition plus que confortable dans l'échelle sociale. Elle ne le cachait pas et aimait bien le rappeler à tous ceux qui passaient dans son sillage. Déjà que leur relation de sœur n'était pas facile, elle venait tout simplement d'en rajouter une couche qui donnait envie à la jeune femme de la frapper. « Ma chérie, ce garçon n'était pas fait pour toi, cela se voyait clairement. » Un rire sans joie passa les lèvres de la cadette pendant qu'elle faisait les cent pas, elle avait su que ce n'était pas une bonne idée de venir à ce repas organiser pour je ne sais plus quelle occasion. Rester chez elle aurait été la meilleure des alternatives. Mais voilà comme toujours, sa mère y avait mis son grain de sel et son père lui avait dit de céder afin de ne pas en rajouter une couche, sachant très bien comment sa femme réagirait à cet affront. Stoppant sa marche, elle se retourna pour regarder sa sœur qui était toujours aussi fière d'elle et sans lui adresser un mot, alla chercher son manteau afin de quitter cette maison qui lui donnait de l’urticaire. Sans même prendre la peine de saluer qui que ce soit, elle ouvrit la porte et quitta la demeure sans même répondre aux suppliques de sa sœur qui était comme toujours en train d'essayer de lui faire comprendre le sens de la vie. Mais il était inconcevable qu'elle lui adresse la parole avant un bon moment, même si cela devait avoir des répercussions sur sa relation avec sa mère qui n'était déjà pas très bonne. Elle avait vite compris, depuis son plus jeune âge qu'elle ne pourrait réellement avoir d'affection de la part de son père ou encore de son frère Zacarias, peut-être même de Trinidad qui était un peu trop maternelle. Cela avait été dur à vivre, de voir celle qui l'avait mise au monde posé tous ses espoirs sur un seul de ses enfants alors qu'elle en avait encore sept autres derrière. À cause de cela, elle avait longtemps pensé ne jamais être assez bien, cela lui arrivait encore par moments. Comme là, alors qu'elle accélérait la cadence pour que sa sœur ne la rattrape pas. Elle commençait à traverser la route quand la voix de Guadalupe l'interrompit. « Leo, s'il te plaît, ne me gâche pas cette soirée. » Choqué, c'était le terme, elle se retourna pour lui faire face et était prête à prendre la parole quand une douleur sourde lui tenailla les jambes et qu'elle se retrouva sur le sol, suffocante. Un cri retenti et elle se laissa glissa dans la noirceur bienfaitrice qui l'enveloppa.

Retrouver son appartement après une longue journée de travail fit soupirer Leocadia de bien-être, surtout que son frère lui avait fait une surprise et qu'il était à ses côtés pour un moment de détente. Elle adorait être avec lui, n'ayant pas besoin de paraître quelqu'un d'autre et pouvant faire ce qui lui plaisait. Bières disposées sur la table basse, pizza et un bon film étaient un rituel quand ils se retrouvaient pour ce genre de moment à deux. C'était aussi le moment des confessions. « Alors, toujours pas d'homme dans ta vie ? » Elle secoua négativement la tête tout en repensant à sa dernière relation qui n'avait vraiment pas été une réussite, un garçon gentil mais qui pensait beaucoup trop à l'engagement et qui avait fini par la faire littéralement fuir. Un jour elle voulait se poser, comme toutes les jeunes femmes, mais pas maintenant et surtout pas avec n'importent qui. « Et toi ? » Le sourire qui se posa sur les lèvres de son frère lui donna l'eau à la bouche et elle s'installa confortablement sur son canapé afin qu'il lui raconte tout. En fait, elle avait un peu l'impression de vivre sa vie à travers lui, ce qui était quand même assez effrayant quand on savait qu'elle n'avait qu'à peine vingt-cinq ans. Il commença à lui décrire son compagnon qui était tout bonnement merveilleux d'après ses dires, avait une bonne situation et qui les mêmes perspectives d'avenir que lui. Autant dire que c'était la perle rare qu'il attendait depuis des années. « Je suis vraiment contente pour toi, tu le mérites vraiment. » Elle le pensait, parce que niveau paria dans leur famille, ils faisaient bien la paire tous les deux, même si Zacarias avait tout de même un peu plus de chances de son côté en ce moment. Il était vrai que depuis son accident il y avait de cela maintenant près de quatre ans, Leocadia avait littéralement coupé les ponts avec sa sœur Guadalupe, refusant même de lui adresser la parole lors des repas de famille. Mais le comble était que leur mère prenait quand même le parti de son aînée, alors qu'elle-même avait failli perdre la vie et qu'il avait fallu qu'elle se batte afin de pouvoir remarcher normalement. C'était la vie et elle ne pouvait rien y faire, mais elle ne ferait pas le premier pas, c'était elle qui avait failli perdre le plus dans cette histoire. C'est à demi-mot que Joaquin lui avait annoncé qu'à cause du choc de l'accident leur sœur avait fait une fausse couche, mais cela ne l'avait pas poussé à aller vers elle. Après tout, elle ne se serait jamais retourné au milieu de la route si elle ne l'avait pas interpellé. Cela pouvait paraître puéril et cela l'était certainement, mais elle ne pouvait pas lui pardonner comme ça, en un claquement de doigt. Alors qu'elle allait attraper sa bouteille de bière afin d'en boire une gorgée, la sonnette de sa porte d'entrée la fit sursauter et renverser un peu de sa boisson sur elle. « Purée, j'ai eu la trouille. » Zacarias éclata de rire pendant qu'elle se levait, attrapait une serviette afin de s'essuyer légèrement et se dirigeait pour ouvrir à l'inconnu qui venait de lui faire une peur terrible. Elle n'avait aucune idée de laquelle cela pouvait être et en ouvrant le battant son cœur manqua plusieurs battements et elle resta sans bouger. « Salut Leo. » Un sourire vint sur ses lèvres et elle sauta dans ses bras, le serrant comme pour bien prendre conscience qu'il était là. Il était enfin de retour.