▽ PROMISES FADE, BEAUTY REMAINS

ROSAMUND "ROSE" PARKS
AVATAR @VANESSA HUDGENS CREDITS @TUMBLR

☼ COLOR ON THE WALLS
~ AGE : Rose est âgée de vingt-deux ans. ~ PROFESSION : Elle termine ses études d'histoire de l'art, et elle également serveuse au Joe's Pub. ~ VILLE + DATE DE NAISSANCE : Rose n'est pas une fille du sud de la californie. C'est une fille qui vient du froid. Elle vient de du nord de la Californie, oui, là où on fait de voile, là où il y neige l'hiver et où l'été, ça ne vole pas très haut. Elle est née à San-Fransisco - une grande ville, certes, mais avec tout son charme- un joli petit matin d'hiver, le douze février mille neuf-cent quatre vingt huit.~ ORIGINES : La demoiselle est américaine. Par son père. Cependant, sa mère est française. Alors oui, elle a de la chance de connaître la bonne gastronomie. Et vous aurez également l'honneur de voir son naturel râleur revenir souvent en premier plan. ~ GROUPE : Seashore lovers

Il faut aussi savoir qu'elle est ce qu'on appelle plus communément un "bébé billingue", avec une mère française, un père américain, elle sait parler parfaitement les deux langues. ▽ Rosamund est avant tout une fille qui vient du Nord de la Californie une fille du froid, de San-Fransisco, alors elle passe son temps à râler sur la canicule à Persinton. ▽ Elle a besoin d'une boulangerie française à proximité d'elle, parce que le coup du croissant en pâte briochée, on lui fait pas deux fois. C'est une habituée de la bonne nourriture. ▽ Rosamund déteste être au centre de l'attention, avoir des yeux rivés sur elle. C'est genre, un traumatisme de l'enfance. ▽ Rosamund se devrait de porter des lunettes, et rares sont les personnes ayant déjà vu son visage transformé en celui d'une secrétaire. Elle ne les porte que le matin, le soir avant de dormir. ▽ Nerveuse au volant. Très prudente, elle n'a jamais vraiment eu l'habitude de prendre la voiture, car en Californie, on se la joue "vert" donc elle n'a jamais passé son permis, ou du moins lorsqu'elle a essayé, elle n'a jamais été une as. Elle préfère de loin le bruit du tramway, ou encore se faire conduire, ça c'est le must. ▽ Rosamund est le genre de demoiselle qui n'a aucune gêne à sortir sans maquillage, dans un bon sweat et un jean. ▽ Autant elle peut être très adroite dans la vie de tous les jours, autant lorsqu'elle tente de tenir sur des talons trop hauts, c'est une catastrophe de la nature ▽ Sportive, elle fait depuis longtemps de la voile, une vraie passion, tout comme de a course à pied. ▽ D'où son côté, j'aime me prendre des vacances sur un bâteau.

☼ ON ALMOST ANY SUNDAY MORNING

La vie est un conte de fée merveilleux avec des licornes et des monstres. Ça, c'est que disent les parents. Dieu sait dans quelle famille on m’a éduquée. Rosamund a des origines françaises, bien que son père soit américain, d'où sa présence sur le continent. Sa famille, c'est le genre qui vous raconte des salades à longueurs de journées, qui essaye de garder son capital jeunesse à vie, et qui vivent comme des curés, qui se couchent à l'heure des poules. Être parfaits et tirés à quatre épingles tous les jours, c'est leur devise et manière de vivre. Mais surtout, faut jamais leur en vouloir pour car ils font ça pour préserver la symbolique du nom Parks. À mon humble avis, ils vivent dans un monde illusoire.

Les gens sont là, autour d'un berceau rose pastel, les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Cette petite fête est pour l'arrivée du bébé, qui se trouve dans un berceau, qui lui se trouve dans la salle des femmes. Les hommes jouent, tout en discutant, les sujets de conversations ne sont pas les mêmes, pour les femmes et les hommes. Je dois vous l'avouer, ce genre de scène se passe dans les contes de fées, les séries, les films, peut être chez la Reine d'Angleterre et encore, mais pas dans notre humble réalité. Je ne sais pas, on envoie un faire-part, et puis le tour est joué. Qui veut sincèrement admiré un petit tas de trois kilos et quelques, gesticulant, et ressemblant plus à un elfe qu'autre chose? La famille Parks et tous les amis de celle-ci. Dès la naissance de Rose, les parks ont décidé d'organiser un grande fête prénatale dans le manoir victorien sur la baie de San-Fransisco. Oui, tout le gratin pour voir une petite gamine et ses bouclettes. Oui, tout cela s'est déroulé pour Rose. Son histoire sur cette terre a commencé avec un « il était une fois », mais reste à savoir si il aura son « happy ending ». Elle a été accueillie comme une princesse. Le sobre et le naturel, ils ne connaissaient pas apparemment.

Elle avait tout ce qu'elle pouvait avoir dans le monde, un appartement niché sur les bords de la baie de San-Fransisco dans une maison victorienne, avec une chambre d'un plafond haut de trois mètres, un gâteau d'anniversaire commandé chaque année chez un bon pâtissier, des amis à la pelle, une famille en or, du moins, du point de vue du capital, pas dans l'esprit. Rosamund n'a jamais été très tendre avec ses parents, toujours à vouloir essayer de la mettre en valeur, en avant, d'en faire une coqueluche, elle l'a toujours très mal vécu. Elle a toujours eu du respect pour eux, mais leur en veux beaucoup de contrôler certains aspects de sa vie pour être conforme à l'image que reflétait le nom Parks. Sa mère, française, était une chroniqueuse culturelle, et son père en expatrié américain qui travaillait tout simplement dans la finance. Alors pour tout vous dire, c'était des mondains, pas des campagnards. À toujours vouloir être parfaits, ils ont fini par oublier qu'on n'achetait pas ses enfants. ❝ Ma chérie, on a une grande nouvelle. ❞ Ses parents étaient face à elle, dans leurs plus beaux habits, avec un sourire horriblement hypocrite accroché aux lèvres. Rosamund haussa un de ses sourcils, histoire de faire avancer les choses, parce qu'ils tournaient en rond. ❝ On déménage dans le sud de la Californie. ❞ Le teint de la demoiselle vira au blanc, et manqua de s'étouffer avec son propre air. ❝ Votre blague est vraiment douteuse, surtout le premier avril, c'est pas très fin. ❞ L'air désolé de ses parents confirmaient ses préjugés, ils allaient vraiment partir. ❝ Il n'y a aucun moyen que vous me fassiez partir. ❞ Ses parents essayèrent de croiser son regard avant de se lancer dans un monologue. ❝ Te fais pas de soucis, on organisera une grande fête pour faciliter ton intégration, et puis là-bas, les gens seront comme nous, c'est une banlieue favorisée. Tu pourras t'acheter ce que tu voudras. ❞ Rosamund écarquilla les yeux, des bijoux, de l'argent, sa mère était vraiment en train de l'acheter, de lui faire une sorte de chantage. ❝ Je ne veux pas de votre argent, de vos cadeaux, vous n'avez pas encore réalisés que ça me met mal à l'aise, que je me sens tellement favorisée que ça me prend les tripes de voir tout ce que vous dépensez pour m'achetez, alors que vous pourriez faire tellement mieux pour avoir ma considération. ❞ Sa mère se mit à pleurer et étrangement, elle ne se sentait pas affectée. ❝ Que veux-tu alors, peut-on savoir ? ❞ lui demanda son père d'un voie si neutre qu'on se demandait s'il était humainement constitué. ❝ Je veux être banale, simple, naturelle, pas sophistiquée et artificielle comme les Parks se doivent de l'être. ❞ C'était leur phrase fétiche et il faut se servir du vice quand il le faut. Quelques mois plus tard, en été, ils étaient installés dans leur nouvelle villa, à l'allure démesurée. Une villa dans laquelle elle est restée presque enfermée tout l'été, trop grincheuse pour daigner sortir. Elle s'est juste consacrée à la voile pour se détendre. Il faut bien l'avouer, elle a boudé la vie à Persinton pendant un petit temps.

Rose a toujours vécu dans l'ombre de son père en fait, et de sa mère aussi, à recevoir sans arrêt des "conseils", "avis" de leur part. Sa mère est perfectionniste et ne supporte pas tout ce qui va de travers. Son père ne vit que pour l’argent, et la voyait déjà comme l’enfant prodige. Elle a reçu toute cette culture du monde du business, très superficielle sous tous les angles. Elle n’a jamais dit non pour le plaisir de ses parents, car ils étaient persuadé de faire de leur fille une politicienne ou une brillante avocate. Mais c'était pas vraiment le cas de la jeune fille. Il avait la fibre plutôt artistique, même pour son âge, mais ça, c'était resté en second plan, plutôt invisible à ses yeux. Son père l'a formaté après sa mère pour être charismatique, charmante devant les gens, bien que timide lorsqu’elle n’était pas sous les projecteurs. Elle est devenue la coqueluche de la famille, à son grand damne, n'aimant pas être au centre de l'attention. Elle a eu beaucoup de mal à s'émanciper de l'autorité de son père.

❝ Papa, maman il faut que je vous parle. ❞ Habillée plutôt élégamment, elle revenait tout juste de sa soirée de remise deslômes. Elle avait promis de ne pas revenir trop tard pour fêter le tout, ainsi qu'ouvrir certaines lettres d'admissions. Elle savait qu'elle aurait du faire demi-tour de suite, mais ses parents allaient le savoir un jour ou l'autre. ❝ Je n'ai pas postulé à Stanford, je n'ai pas passé les LSATS non plus. J'ai choisi de rester ici et d'étudier l'histoire de l'art. ❞ Voilà, elle avait craché le morceau, elle n'avait pas pris quatre chemins différents et avait été très directe, voire un peu trop. Un air de désappointement pouvait se lire dans ses yeux. Elle n'osait même pas regarder ses parents dans les yeux. ❝ On peut savoir ce que tu fabriques alors? T'es pas capable de faire comme on te l'a toujours dit. Qu'est ce que tu veux pour faire ce qu'on demande? ❞ Des traditions, toujours les traditions, de l'argent, toujours. Son père l'avait acheté toute sa jeunesse et il continuait. Si elle ne s'en détachait pas, elle savait qu'elle se retrouverait dans quelques temps avec la bague au doigt. ❝ Que vous me foutiez la paix. ❞ Son père s'esclaffa. Un rire lourd, moqueur, mais nerveux. ❝ Qu'on te foute la paix? Et puis quoi encore. Tu voudrais qu'on te laisse comme un vagabond peut être? ❞ Il parlait du reste du monde comme des incapables. ❝ Vous êtes vraiment trop cons. ❞ Et là..c'est plus ou moins le drame la rupture. Son père fronça les sourcils et devint rêche. « Dégage. Et trouve toi un appartement. Tu te contenteras de venir nous faire une visite de courtoisie. » La conversation avait ce gout amer, entre la colère et l'émotion. Depuis près de plusieurs longs mois, son père a coupé les ponts du moins socialement avec Rose, ce n'est même pas s'ils se disent bonjour. C'est une situation plutôt inconfortable qu'elle a sur le dos.