(RÉSERVÉ) KIRSTEN DUNST

L'odeur enivrante du parfum de Peeta lui embaumait les narines. On pouvait l'entendre rire à chacune de ses paroles. Elle riait, encore et encore. Plus rien ne comptait à par lui, à par eux. Elle continuait ses caresse dans son cou ainsi que dans ses cheveux de manière délicate. Il lui souriait tendrement. Comme le ferait un homme amoureux. Bercer par ses caresses, il fermait les yeux de temps à autres, elle riait encore ... Elle s'allongea à ses côtés, le regardant s'endormir peu à peu. « Tu sais que tu es mignon lorsque tu dors ? » Il sourit. « Attends que je m'endorme. » Elle s'avança vers lui et déposa ses lèvres chaudes contre les siennes et lui murmura. « Tu sais que tu es mignon tout court ? » Il avait encore les yeux fermés, il ouvrit et sourit avant de prendre la jeune femme par la taille et de se mettre à califourchon sur elle. « Et toi ? Tu le sais que je t'aime ? » Elle fit signe de la tête que non. Il entre-ouvrit sa bouche comme surpris et commença à chatouiller la jeune femme qui se mit à gesticuler dans tout les sens. Reade arrêta tous ses mouvements entendant le téléphone sonner. « Tu ne bouge pas ! » Il s’éclipsa dans la pièce à côté où se trouvait le téléphone puis décrocha. « Oui allô ? ... Quand ça ? ... Une semaine ! ... Bien sure ... Au revoir ! » Il passa lentement sa main sur son visage et fondu en larme. Il n'en revenait pas, il n'e revenait pas de pleurer comme ça mais de la quitter aussi vite ... La jeune femme fût alarmer par ses reniflements, elle arriva derrière lui et passa ses mains au tour de sa taille, posant sa tête sur son épaule. « Et mon cœur ? Qu'est-ce qui se passe ? » Elle devait s'en douter ... À chaque fois c'était la même chose, à chaque fois qu'il devait repartir il recevait un appel et fondait en larme rien qu'à l'idée d'être loin d'elle. On pourrait le croire imbécile de pleurer ainsi alors qu'à chaque fois il repart sans jamais savoir si il reviendra. Mais, c'est sa destinée ... C'est sa destinée de marcher sur les pas de son père. La jeune femme l'a connu comme ça, elle sait qu'il part puis reviens et repart puis reviens ... Elle ne cesse de lui répéter qu'elle vit dans l'angoisse de ne peux le revoir et lui aussi. Lors de son départ, elle est là jusqu'au bout. « Je t'en prie chérie ... Je serais toujours là quand tu reviendras, ce ne sera qu'une période de cinq ou six mois ... » Elle embrassa son cou comme pour le rassurer mais elle ne faisait qu'empirer ce qu'il ressentait. « Ils ... Ils ont dit un ans ... Voir deux. »