Rhett ○ I need you so much closer

Rhett Hamilton
AVATAR @ALEX PETTYFER CREDITS @TUMBLR

☼ COLOR ON THE WALLS
~ AGE : 23 ans ~ PROFESSION : Professeur de Littérature ; aisé ~ VILLE + DATE DE NAISSANCE : San Fransisco le 19 février 1989 ~ ORIGINES : Américaines par son père et Danoises par sa mère ~ GROUPE : Perfect Places

réaliste, proverbiale, joueur, audacieux, n'a pas froid aux yeux, ponctuel, protecteur, soucieux, ingénieux, assidu, calme, authentique, narquois, fidèle, compréhensif, mystérieux, obstinée, franc
Il vient d’une famille très aisée mais ne le montre pas • Il est accro à la caféine et au tabac • Si on tient vraiment à faire les comptes, il a déjà essayé d’arrêter de fumer 7 fois • Il n’a pas eu de réelle conversation avec son père depuis 4 ans, ce dernier n’approuvant pas son choix de carrière • Il se fait souvent draguer par ses élèves • Son ancienne prof de bio a failli faire un attaque cardiaque en le voyant en tant que prof de littérature • Il fait au minimum une heure de jogging tous les jours • Il a quelques notions de Danois, mais est loin de le parler couramment • Il sait jongler avec les bouteilles comme Tom Cruise dans le film Cocktail • Il fait très bien faire la cuisine mais passe son temps a commander du chinois, japonais et indien • Il a plusieurs tatouage, dont une croix sur le torse • Il a été élevé dans une famille protestante très croyante, il n’est pas un fervent pratiquant, mais aime croire en un être supérieur • Il est un grand admirateur du courant littéraire de la Beat Generation • Grand cinéphile, il est fan de David Fincher, Danny Boyle et Darren Aronofsky • Il ne sait pas mentir • Au premier abord on le prend souvent pour quelqu’un d’arrogant • Il a fait du piano pendant de nombreuse années, mais n’en joue aujourd’hui que lorsqu’il est stressé •

☼ ON ALMOST ANY SUNDAY MORNING

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C’était étrange parfois, comment les choses pouvaient nous tomber dessus, sans qu’on s’y attende. Assis dans son salon, Rhett tenait son téléphone dans les mains. Il faisait doucement glisser son index sur l’écran tactile du mobile pour passer d’une photo à l’autre. La plus part des photos affichait la plus part du temps la même personne. Caroline. Sa meilleure amie. Silencieusement, il faisait défiler ces photos, certaines avec le sourire, d’autre avec une certaine once de tristesse dans le regard. Depuis combien de temps, cette amitié si chère avait basculé dans … l’amour ? Du moins de son côté. Des semaines, des mois ? Cela faisait un moment qu’il s’interrogeait sur la vraie nature de ses sentiments envers sa meilleure amie. Il la connaissait depuis longtemps et réalisait seulement maintenant que ses sentiments à son égard voulait peut être dire plus. Elle était l’une des premières personnes à laquelle il s’était attaché en arrivant à Persiton après avoir quitté San Fransisco. Elle était la première personne à qui il ne s’était jamais autant confié. Elle était la première personne qu’il appelait quand quelque chose n’allait pas. Elle était la première personne à qui il avait annoncé qu’il voulait faire des études de littérature. Elle était la première personne qu’il avait appelée après avoir été embauché comme professeur de littérature au lycée. Elle était toujours là pour lui et lui pour elle. Plusieurs détails auraient dû le mettre sur la piste pourtant. Cette sensation qu’il avait quand il la voyait, qui n’était plus la même qu’avant, tous les détails autrefois inutiles, auxquels il s’attachait à chaque fois qu’il la voyait, la façon dont son regard avait changé par rapport à elle. Tout ça, venu petit à petit, et s’accumulant aurait pu lui donner les indices. Mais c’était comme si il avait refusé de se l’avouer pendant un moment. Comme s’il ne voulait pas faire face à ses sentiments. Il ne voulait pas perdre Care. Il ne voulait pas tout gâcher entre eux. Et puis un jour, il avait enfin ouvert les yeux. Il était simplement passé la chercher sur son lieu de travail, quand lui-même avait fini les cours. Il s’était garé non loin de l’entrée du petit building, et juste avant de rompre le contact du moteur, il la vit, à l’entrée, parler avec un inconnu. Il avait tout de suite froncé les sourcils et essayé de mettre un nom sur l’inconnu en vain. Ils discutaient simplement, il la voyait rire. Ils se disaient tous, du moins pratiquement … Et il n’avait jamais entendu parler d’un quelconque type rencontré au travail. Non. Et d’un coup il se demanda pourquoi la voir simplement parler à un autre homme pouvait le mettre dans un état pareil. De la jalousie ? Envers un simple inconnu, qui ne faisait que discuter ? Il essayait de remettre ses idées en place, essayer de passer outre toutes ces pensées confuses. Puis d’un coup, il la vit, lui faire un signe au loin. Elle quitta rapidement l’autre homme pour se rapprocher de la voiture, affichant un sourire aux lèvres. A ce moment-là, il avait senti son cœur faire un bond et réalisa que ce n’était pas la première fois. Il sursauta lorsqu’il entendit la porte claquer du côté passager. Il essaya de rapidement chasser ses pensées, mais fut à nouveau déstabiliser quand son amie lui posa la main sur l’épaule pour lui demander s’il allait bien. Oui. C’était ça. Il ne pouvait plus le nier. Il l’aimait. Care le regardait, attendant surement une réponse de sa part. Il se contenta juste de lui sourire et de démarrer la voiture. Il fit à nouveau glisser son doigt sur l’écran. Face à lui s’affichait le numéro de Caroline. Il resta un instant silencieux, en fixant ce numéro qu’il connaissait sur le bout des doigts. Puis il repensa à la dernière chose qu’il lui avait dite. « Je veux que tu prennes ton temps pour réfléchir à tout ça. Je ne veux pas te perdre d’un côté ou d’un autre Care. Je tiens beaucoup trop à toi pour ça. ». Il posa alors le téléphone sur le fauteuil à côté de lui. Il ne pouvait pas s’attendre à ce qu’elle l’appelle le soir même, pas après ce qu’il venait de lui avouer. La seule chose qu’il redoutait à présent, c’était de la perdre. D’avoir tout fait foirer en lui disant ce qu’il ressentait pour elle. Mais est-ce qu’il aurait été capable de continuer comme si de rien était ? Non. Du temps. Tout ce qu’il avait à faire maintenant c’était d’être patient, et simplement lui donner le temps.

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