∞ NO LIGHT IN YOUR BRIGHT BLUE EYES.

caroline 'care' brisbane.
AVATAR @JENNIFER LAWRENCE CREDITS TUMBLR@everdeens.

Spoiler:

Citation :

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t'es belle quand tu te trompes, t'es belle quand tu t'entete, t'es belle je m'en rends compte même quand t'as l'air bête.

Soudés comme les cinq doigts d’une seule et unique main, les jumeaux Brisbane ont toujours été attachés l’un à l’autre depuis leur plus tendre enfance quand bien même leurs divergences demeurent évidentes, mais rien n’empêche leur monde commun de tourné. Assise sur son lit, le dos collé contre le dos de ce dernier, la jeune adolescente de seize années feuilleté un énième livre sur les derniers résultats sportifs. Le tennis avait toujours tenu une place importante dans sa vie ce qui ne semblait pas réellement perturbé sa famille. Cette dernière était d’ailleurs très peu conventionnelle dans son ensemble. Après un divorce, le paternel des jumeaux avait finalement refait sa vie mais avec un autre homme. Une situation qui jusque là n’avait jamais gêné personne, et puis la famille recomposée c’était imposée à eux sans qu’ils n’aient leur propre mot à dire. La cohabitation était plutôt entendu et simple avec Roxane et Sirius ne semblait pas s’en plaindre de son coté. Les écouteurs sur les oreilles, la blondinette s’apprêtait à tourner une énième page de son bouquin lorsque son frère s’invita tout naturellement dans sa chambre. Une vieille habitude qu’il avait eu et qu’il aurait toujours, il fallait se l’avouer un de ces jours ! Il s’approcha du lit de sa frangine, se laissa tomber à son coté et le regarda à l’envers tandis qu’elle enlevait un de ses écouteurs afin de mieux l’entendre. « Cette famille recomposée est infernale ! ». S’écria-t-il dans un soupire las et blasé. Visiblement il devait y avoir eu quelques accroches avec la famille ou encore avec leur père biologique. Ce dernier avait du mal à s’entendre avec son fils qui était en pleine période de rébellion mais Caroline comme égale à elle-même s’occupait plus de ses affaires que des dires de la maisonnée. Elle se contenta d’hausser les épaules tout en réprimant un rire moqueur aux coins de la bouches. « Quoi tu penses que j’ai tord ? ». Poursuivit il sur la défensive. Sirius appréciait que sa petite sœur de quelques minutes - c’était important de le préciser pour lui - soit de son coté et le soutienne quoi qu’il arrive. Il se redressa sur les coudes et toisa sa sœur dans un regard accusateur, mais cette dernière les yeux toujours rivaient sur son livre de sport semblait à demi à son écoute. Il lui saisit des mains et planta son regard dans les azuréens de sa frangine. « Tu as suivis la conversation ou pas du tout ? ». La Brisbane baissa légèrement la tête sur le coté et pressa ses lèvres en une ligne mince. « Tu crois quoi Sirius ? Bien sur que je t’écoute et que je suis la conversation. Tu me demandais si tu avais tord et ma réponse est non. On est pas simplement une famille recomposée, c’est beaucoup plus compliquée que ça. ». Déclara-t-elle en le considérant d’une brève œillade qui dépeignait toute la complicité qui la liait à son lien fraternel. L’adolescente reporta ses prunelles sur la fenêtre de sa chambre en s’interrogeant sur les nombreuses décisions qu’avaient prises leurs parents. Leur figure maternelle n’était pas réellement présente dans leurs existences respectives et très véridiquement parlant cela les arrangeait l’un comme l’autre. « Ca te dis une sortie entre frères et sœurs, histoire qu’on récupère un peu de temps entre Brisbane ? ». Lui demanda le blond d’un air malicieux et amusé tout à la fois. Il fut un temps où l’ainé des deux entrainait la plus jeune pour des sorties toutes simples, juste pour le moment de prendre du bon temps entre membres d’une même famille. Caroline hocha doucement la tête en guise de réponse avant de prendre son frère dans ses bras. Ils ont toujours été présent l’un pour l’autre et leurs malices d’antan mais aussi leurs moments de douleurs avaient forgés de beaux et nombreux vestiges importants. Sirius la serra à son tour dans ses bras lorsqu’une voix coutumière retentit au sein de la pièce. « Vous êtes trop mignons tous les deux. ». Roxane. La fille de leur beau-père, se tenait appuyait contre l’encadrement de la porte de la chambre de la Brisbane. Cette dernière se recula légèrement en esquissant un sourire teinté d’ironie et de malice à la fois. Sirius lui jeta un regard noir alors que sa demie sœur s’invitait tout naturellement à leur sortie. « Alors ça vous dit une sortie ensemble ? ». « Même pas en rêve Roxy … ». Lui dit il en la contournant pour sortir de la pièce sans lui accorder la moindre attention. La concernée leva les bras, un visage exprimant une incompréhension totale. « Qu’est ce que j’ai bien pu lui faire à ton frère bon sang ? ». Secouant la tête pour lui indiquer que sa question était vaine d’avance, Care ajouta d’une voix calme et posée. « Laisse tomber Roxy tu n’obtiendras rien de lui ces temps ci. ». Roxane soupira en levant les yeux au ciel, décidément ces jumeaux étaient incorrigible au possible.

Citation :

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i thought i knew myself, somehow you know me more, you're the first to make out whenever we are two.

« J’ai vraiment du mal à croire que tu sois encore célibataire chérie, c’est vrai quoi ? Tu as un job de rêve, une situation financière correcte, tu es une belle plante, tu es jeune … En bref tu as tout pour toi ! ». Se récria son collègue de travail qu’elle connaissait depuis plusieurs mois maintenant. A chaque fois qu’il répliquait ce genre de discours, la Brisbane se contentait d’esquisser un sourire emplit d’amusement mais surtout d’ironie. Elle était loin de se trouver aussi jolie que certains pouvaient le lui dire et surtout, surtout elle avait un mal fou à s’ouvrir avec la gent masculine. Une handicapée des sentiments auraient certainement mieux fait qu’elle à coup sur, mais Caroline, c’était Care avec toutes ses maladresses. Baissant légèrement la tête sur le coté, elle considéra son interlocuteur avec une moue grimaçante mais toujours autant adorable. « Il ne suffit d’avoir tout cela pour trouver le bon, la bonne personne. ». Laissant tomber sa tête contre le dossier de son siège, le brun rigola légèrement avec toute la malice dont il pouvait faire preuve. « Chérie que tu le veuilles ou non tu es tout cela ! Et puis entre nous tu te voiles la face, tu cherches le grand amour … Ton père ne t’aurais pas un peu trop farcie la tête avec ses films en production ? ». Adam rigola encore une fois. Il était vrai que son père était producteur de film à succès mais ces raisons en matières de cœur n’avait strictement rien avoir avec lui. Et puis il fallait le savoir, parler de cœur avec Adam c’était presque une égalité entre les feux de l’amour et le dessin animé Shrek. A cette pensée, elle se mit à rire en mêlant son rire à celui de son collègue qui racla sa gorge comme pour la prévenir que quelque chose se passait. Il désigna une silhouette au loin d’un signe de tête, ce qui lui suffit à comprendre que son meilleur ami d’enfance venait d’arriver. Rhett et elle se connaissaient depuis la période du lycée, une période qu’ils avaient passés à deux en nourrissant les mêmes centres d’intérêts quand bien même leurs profils professionnels respectifs restaient bien divergents les uns des autres. Il était devenu professeur de littérature, une surprise qui n’avait guère étonné la blondinette qui connaissait cette facette de sa personnalité, une personnalité détonante et attentionnée qui méritait amplement d’être connu au moins une fois dans sa vie. « Chérie, même de loin on voit qu’il en pince pour toi ! ». Lui intima Adam en la considérant d’un clin d’œil malicieux et coquin. On ne le changerait pas, c’était certain mais il était hors de question qu’il continue à s’imaginer des choses. Caroline se contenta de la chigner avant de prendre son sac, qu’elle mit sur son épaule, et de répondre avec ironie. « Passe un bon week end, et soit à l’heure pour l’interview lundi matin ! Et quand je dis huit heures c’est huit heures et pas une demi heures après ! ». Adam hocha la tête avec un air narquois alors que le fameux Rhett poussait la porte des studios radios. « Qu’est ce qui se passe ? Je suis en retard ? ». Lui demanda-t-il étonné. « Pas du tout au contraire, allez viens on s’en va d’ici … ». Son ton pressé intrigua légèrement son compagnon qui se laissa néanmoins entrainer lorsque la blonde lui saisit la main pour le guider derrière elle. Une fois dans la ruelle, marchant cote à cote, Rhett ne pu s’empêcher de s’autoriser quelques regards furtifs en sa direction. Il pouvait reconnaitre chacune de ses expressions faciales, savoir lorsqu’elle était heureuse car ses prunelles azuréennes pétillaient ou encore lorsque quelques choses la tracassait. Et en particulier en ce moment même. Elle était présente sans vraiment être là, un peu comme lointaine comme si elle réfléchissait à des choses précises. Ils continuèrent de marcher encore durant quelques mètres, lorsqu’il s’arrêta puis posa sa main sur son avant bras pour la retenir. Caroline se retourna derechef en fronçant les sourcils. « Qu’est ce qui se passe ? ». « Comment ça qu’est ce qui se passe ? ». Répondit elle étonné par sa question soudainement sérieuse et véridique. Comme toujours, Rhett avait su lire entre ses propres lignes, elle ne finirait jamais par s’y faire mais bon après tout elle devait lui faire part de ses pensées et ce qui se tramait dans son esprit. Dans tous les cas possible jamais il ne la lâcherait tant qu’il n’aurait rien compris à comportement quelque peu étrange. La blonde croisa ses bras sur sa poitrine et recula de quelques pas. Elle lui fit par des dires d’Adam a leur sujet. C’était ridicule de s’en faire pour cela mais pour elle c’était important. Elle ne voulait aucune ambigüité entre elle et Rhett, ils étaient meilleurs amis, avaient fait les quatre cent coups ensemble (…) Non non, c’était impossible qu’elle puisse éprouver des sentiments plus forts que l’amitié à son égard. Elle passa une main dans sa chevelure légèrement ondulée, et jura intérieurement contre elle-même. « Et si c’était toi qui faisait fausse route pour une fois ? ». L’interrogea-t-il soudainement avec une voix sérieuse et posée à la fois. Il se rapprocha d’elle pour planté son regard dans le sien et continua toujours sur le même ton mais plus murmuré cette fois. « Toi et moi on sait que tu as peur des relations de cœur, je suis bien l’un des seuls à qui tu te sois confié volontiers. ». Caroline soupira las du comportement inattendu de son camarade. En vérité elle était surprise et sur la défensive comme pour mieux se protéger et faire ressurgir sa carapace qui face à lui d’habitude ne se montrait jamais. « On se connait depuis longtemps Rhett, voilà pourquoi je me suis confiée à toi, je te fais confiance … ». Il lui coupa l’herbe sous le pied en déposa un doigt sur ses lèvres froides et un petit silence teinté d’une certaine tension s’empara de leur conversation. « Peut être qu’il a raison et que j’en pince pour toi. Non pas pour autre chose que toi-même. Tu ne le vois pas, mais je te regarde différemment depuis un petit bout de temps déjà ma belle. ». Rhett enleva baissa son bras avant de replacer une mèche rebelle derrière l’oreille de la jeune femme. Il déposa son front contre le sien tout en fermant les yeux avant de prononcer tendrement et avec protection. « Je veux que tu prennes ton temps pour réfléchir à tout ça. Je ne veux pas te perdre d’un coté ou d’un autre Care. Je tiens beaucoup trop à toi pour ça. ». S’il avait les yeux clos, Caroline de son coté gardait les siens bien ouvert en sentant toute la sincérité et la vérité qui se dégageait de ses mots. Elle s’appuya avec un peu plus d’appui contre son front et respira doucement en hochant la tête.

Mon Audrey, tu gères tellement avec Jennifer